Cet article fait partie du récit de notre voyage de 3 semaines en Indonésie, dans lequel tu trouveras tous les détails de notre séjour : programme jour après jour, visites, activités, restaurants, hébergements à Bali, Nusa Penida, Java, Sulawesi du Nord, Bunaken et tous nos conseils voyage basés sur notre expérience là-bas.
C’est déjà le dernier jour de notre programme avec Balinesia Voyages. Nous avons dit au revoir à notre chauffeur et à Angga hier soir, le cœur serré de tous ces moments fabuleux passés avec eux, grâce à eux.
Départ de Bali direction Manado, en Sulawesi du Nord.
Nous quittons très tôt l’hôtel pour l’aéroport de Denpasar, direction l’île de Bunaken, en Sulawesi du Nord, à plus de 1550 km de Bali !
Notre vol comporte une escale à Surabaya, sur l’île de Java. Nous faisons donc Denpasar > Surabaya puis rapidement Surabaya > Manado. Nous avions choisi au départ la compagnie nationale Garuda Indonesia, par le biais du comparateur skyscanner, mais quelques mois avant le départ, la compagnie a annulé nos vols aller et retour, en proposant des alternatives incomplètes et peu avantageuses.
Ainsi à l’aller, notre escale de 1h se transformait en escale de 6h. La demi-journée de vol se transformait en 2 jours perdus, le premier en avion puis une nuit à Manado en attendant de pouvoir reprendre le bateau en journée, car il n’y a pas de traversée la nuit. Pour le retour, c’était encore plus folklorique, nous avions également une escale pour faire Manado > Denpasar. La deuxième partie du vol était maintenue (après l’escale), par contre la première partie était annulée avec un vol de remplacement le lendemain… Nous prenions donc l’avion le lendemain en nous arrêtant à notre escale sans pouvoir prendre la suite qui était restée le vol de la veille. Magique non ?
Voyant cela et face à l’impossibilité d’optimiser comme nous le voulions notre voyage vers la Sulawesi avec Garuda Indonesia, nous avons demandé une annulation de toute la réservation et le remboursement de la totalité.
Un remboursement des billets compliqué.
Nous avons trouvé des vols relativement similaires auprès de la compagnie Lion Air, compagnie low cost Indonésienne.
Nous avons aussi découvert les va et vient nécessaires pour obtenir gain de cause (le remboursement des billets). Skyscanner n’a aucune responsabilité car c’est juste un agrégateur, qui affiche simplement des informations, sauf qu’il faut composer avec différents sons de cloche que chaque service client vous répond.
En suivant quasiment quotidiennement notre dossier et en le relançant régulièrement avec courtoisie, le remboursement a été effectué comme prévu environ 30 jours après l’ouverture du dossier de remboursement. Il a donc été indispensable de « faire l’avance » des nouveaux billets d’avion achetés chez Lion Air. Un inconvénient qu’il a fallu assumer lors de l’organisation, mais qui a nécessité d’avoir un fond de roulement supplémentaire pour ne pas mettre en péril cette partie de l’organisation de notre voyage de 3 semaines en Indonésie.
Une escale à Surabaya (Java) improbable !
Pendant l’escale, c’est ubuesque : nous débarquons du premier vol en constatant que nous avons du retard. Nous nous retrouvons au milieu de différents flux de passagers qui s’entrecroisent dans des couloirs (nous n’avions jamais vu ça…). Vu le timing très juste, nous interpellons un employé de l’aéroport en lui montrant nos billets. Il nous fait comprendre d’attendre ici et s’en va… nous attendons, voyant passer des voyageurs de tous les côtés sans trop savoir s’ils arrivaient ou s’ils partaient… puis notre interlocuteur revient avant de prendre une partie de notre billet et de nous indiquer une direction, et, sans avoir mis un pied dans l’aéroport ni avoir vu aucun hall, nous remontons dans le deuxième avion sans aucun contrôle ni certitude que nos valises suivront !
A l’arrivée à l’aéroport de Manado, nous attendons nos valises devant le tourniquet de notre vol. Les minutes passent… rien… le petit hall des arrivées se vide… toujours rien. Nous demandons alors de l’aide à un agent, qui finit par nous indiquer un autre tapis, vide depuis longtemps, où demeuraient nos 2 valises. Ce tapis ne correspondait pas à notre vol… nous avons imaginé que nos valises n’ont pas pris le même vol que nous et sont arrivéees avant le nôtre… Étrange, mais tout va bien !
Note : la perche à selfie a posé un problème pendant notre passage du contrôle de sécurité. Il a fallu que nous la fassions passer en soute. Sur un vol intérieur ou en direction de Java, c’est bon à savoir.
En route pour l’île de Bunaken !
Nous mettons le nez dehors : un chauffeur de notre resort, le Two Fish Bunaken, nous attend. Il nous dépose dans un centre commercial de Manado car la marée ne permet pas de prendre le bateau maintenant pour faire Manado > Île de Bunaken.
Nous faisons un tour rapide du centre commercial, avant de nous poser sur les marches extérieures, à l’abri du soleil.
Un javanais viendra discuter avec moi… et c’est parti pour presque 1h de rigolade, entre géographie, foot, badminton, vie locale… une belle rencontre improvisée. Nous finirons par quitter le petit groupe qui s’était formé autour de nous à l’arrivée du chauffeur qui nous récupère direction le port !
Nous apprécions une fois de plus la sympathie des indonésiens et la facilité de contact et d’ouverture dont ils font preuve.
Nous embarquons sur un bateau en bois, à l’ancienne pour 45 minutes de traversée : Manado > île de Bunaken. Sur le bateau se trouve déjà un couple de français avec leur fille adolescente et une fille de Hong Kong, dont nous ferons connaissance plus tard.
A cette heure, la marée était trop basse pour accoster sur le ponton principal de l’île de Bunaken, qui est à environ 25 minutes de marche du Two Fish Bunaken. Nous arrivons sur l’île vers 17h en accostant directement à notre resort, les pieds dans l’eau… la classe !
Le Two Fish Bunaken : un hôtel luxueux…. Ou pas !
Bon… la suite l’est beaucoup moins. Nous pensions avoir réservé un resort luxueux les pieds dans l’eau pour nous reposer, profiter de la plage, des cocktails et des récifs magnifiques… mais c’est en fait un centre de plongée ! Hébergement sommaire, peu d’eau douce, pas de bar, pas de plage, pas de clim ! Et en prime, une blatte immense dans la salle de bain à peine salubre de notre « bungalow ». Un autre couple a eu droit à un scorpion !
Nous sommes néanmoins accueillis chaleureusement, avec pas
mal de documents à remplir : droit d’entrée au parc marin de Bunaken,
équipements nécessaires, excursions souhaitées. En fait, il ne s’agit pas d’un
hôtel proposant de la plongée, comme nous le pensions en voyant les photos,
mais un centre de plongée, acceptant également les non-plongeurs comme
nous (ce qui n’est pas toujours le cas).
Nous ne connaissons pas du tout cette ambiance et ce type d’installation, mais
tout est tourné vers la plongée. De notre côté, nous sommes là pour découvrir les fonds marins exceptionnels de Bunaken
en snorkeling exclusivement.
A ce instant, nous sommes déçus. Les installations extérieures donnent l’illusion d’un hôtel paradisiaque : des petits bungalows, répartis autour d’une belle piscine extérieure, entourés de palmiers & cocotiers et de jardins bien entretenus. Un accès direct depuis l’hôtel à l’eau cristalline… çà fait rêver.
Les bungalows mériteraient un meilleur entretien. Cela tiendrait à peu de choses, même si les clients sont là pour passer beaucoup de temps sous l’eau. En revanche, il n’y a pas de plage, à marrée basse se dévoile la mangrove temporairement mise à nue, mais il faut lézarder dans l’enceinte de l’hôtel pour être sur de rester les fesses au sec à toute heure.
Le soir, nous découvrons le principe du restaurant de
l’hôtel de la cantine du centre de plongée. Le repas est donné à
heure fixe, à de grandes tablées avec un menu unique au jour le jour. Les
boissons consommées sont à indiquer sur une feuille à disposition et à régler
en supplément à la fin du séjour.
Nous ne sommes pas du tout accoutumés à cette vie en collectivité, qui ne correspond pas du tout à ce que nous venions chercher. Nous prenons place et discutons avec nos voisins de bateau et irons nous reposer assez tôt : pas de véritable bar à cocktails mais plutôt un « bar à disposition » où l’on se sert. La piscine n’est pas accessible la nuit non plus. Pas de billard ou autre distraction le soir, le repos est préconisé.
Conseils du jour :
- Lorsque vous organisez votre voyage à Bali, ailleurs en Indonésie ou potentiellement n’importe où, prévoyez toujours un plan B, au cas où. Assurez-vous, surtout s’il s’agit d’un vol en cours de voyage, qu’au moins 2 compagnies vous permettent de rejoindre votre destination.
- Notez bien le « chemin » que vous effectuez pour réserver votre billet d’avion si ce n’est pas « en direct » sur le site de la compagnie. Cela vous permettra en cas de besoin d’identifier plus rapidement qui doit assumer ses responsabilités. Vous éviterez ainsi de perdre du temps et de vous faire « balader » par les services client.
- Idéalement, prévoyez un budget « imprévu » dès l’organisation du voyage des mois à l’avance, au cas où vous devriez vous faire rembourser certaines réservations tout en devant acheter les nouveaux billets sans attendre.
- Vérifier bien suivant vos destinations les objets interdits. Ils varient énormément d’une destination à une autre. Ainsi, de Bali à Java, les perches à selfies sont interdites et doivent passer en soute.
- En cas de problème, n’hésitez pas à parler de votre cas sur internet, de façon publique, sur un forum ou un site consulté par la compagnie. Vous aurez plus de chance d’être traité rapidement car toute entreprise sérieuse se soucie toujours de sa réputation et ne souhaite pas voir un déferlement d’avis négatifs.
- La majorité des hôtels sur l’île de Bunaken seront plus chers qu’à Bali tout en proposant un confort inférieur, à cause des infrastructures de l’île, qui ont du mal à desservir correctement ses usagers. Ainsi l’eau douce n’est pas la règle, l’électricité n’est pas forcément fiable, la climatisation souvent absente et remplacée par un simple ventilateur, mais cela reste très secondaire face à toute la beauté qui se trouve sous l’eau !
- De la même manière, la plupart des établissements seront focalisés sur la plongée et n’accueillent d’ailleurs parfois que des plongeurs. Vérifiez-bien avant si vous ne souhaitez venir que pour du snorkeling.